Abstract
Private philanthropic foundations—nongovernmental, nonprofit organizations with assets provided by donors for socially useful purposes—have become key political actors in global sustainability governance. Their collective efforts amount to over USD 112 billion for the implementation of the United Nations (UNs)’s ambitious plan to deliver on seventeen interconnected Sustainable Development Goals (SDGs).
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This corresponds to about a quarter of governmental contribution through official development assistance for the same purposes. Many of these foundations implicitly or explicitly aim to foster global justice, through, for example, empowering women, reducing inequalities, and promoting democracy. They thus act as justice agents shaping the substance and practice of justice in global sustainability governance. But what does this direction of private money into supporting global justice norms really mean? This question deserves scrutiny, especially against a context of diverse and contested meanings of justice and because philanthropy—beyond an act of giving—is often an exercise of power. Using critical discourse analysis of texts produced by selected foundations that are key funders of the UN Sustainable Development Agenda, this paper examines how private foundations frame global justice and with what implications for sustainability governance. Les fondations philanthropiques privées - organisations non gouvernementales à but non lucratif dont les actifs sont fournis par des donateurs à des fins d'utilité sociale - sont devenues des acteurs politiques clés de la gouvernance mondiale de la durabilité. Leurs efforts collectifs s’élèvent à plus de 112 milliards de dollars pour la mise en œuvre du plan ambitieux de l'ONU visant à atteindre dix-sept objectifs de développement durable (ODD) interconnectés. Cela correspond à environ un quart des contributions gouvernementales apportées par le biais de l'aide publique au développement aux mêmes fins. Nombre de ces fondations visent implicitement ou explicitement à favoriser la justice mondiale, par exemple en renforçant l'autonomie des femmes, en réduisant les inégalités et en promouvant la démocratie. Elles agissent ainsi en tant qu'agents de justice façonnant la substance et la pratique de la justice dans la gouvernance mondiale de la durabilité. Mais que signifie réellement cette orientation de l'argent privé vers le soutien des normes de justice mondiale? Cette question mérite un examen approfondi, en particulier dans le contexte de significations diverses et contestées de la justice et parce que la philanthropie - au-delà de l'acte de don - est souvent un exercice du pouvoir. Cet article s'appuie sur une analyse critique du discours des textes produits par une sélection de fondations qui sont des participantes clés au financement du Programme de développement durable de l'ONU et examine la manière dont les fondations privées définissent la justice mondiale et ce que cela implique pour la gouvernance de la durabilité. Las fundaciones filantrópicas privadas (organizaciones no gubernamentales y sin fines de lucro que utilizan los activos que les proporcionan sus contribuyentes con propósitos útiles para la sociedad) se han convertido en actores políticos claves en la gestión de la sostenibilidad global. Sus esfuerzos colectivos equivalen a USD 112 000 millones aproximadamente para la implementación del ambicioso plan de la ONU que plantea cumplir con 17 Objetivos de Desarrollo Sostenible (ODS) interconectados. Esto equivale a alrededor de un cuarto de la contribución gubernamental a través de la Ayuda Oficial al Desarrollo para los mismos propósitos. Muchas de estas fundaciones tienen como objetivo implícito o explícito promover la justicia global a través de, por ejemplo, el empoderamiento de las mujeres, la reducción de las desigualdades y el fomento de la democracia. Por lo tanto, actúan como agentes de justicia que configuran el fundamento y la práctica de la justicia en la gestión de la sostenibilidad global. Sin embargo, ¿cuál es el significado real del uso del dinero privado en el apoyo de las normas de justicia global? Esta pregunta debe analizarse especialmente en un contexto de significados diversos y cuestionados sobre la justicia y teniendo en cuenta que la filantropía, más allá de ser un acto caritativo, suele representar un ejercicio del poder. Mediante el análisis crítico del discurso de textos producidos por fundaciones seleccionadas que financian la Agenda sobre el Desarrollo Sostenible de la ONU, este documento analizará cómo las fundaciones privadas construyen la justicia global y cuáles son las implicaciones para la gestión de la sostenibilidad.
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